oui émission intéressante, le personnage est sympathique et sa réélection facile montre qu'il fait du bon boulot à Grenoble.
Cependant ( et je ne cherche pas à choquer un adhérent EELV) çà ne lève pas mes appréhensions vis à vis des verts, qui me semblent manquer de détermination et de convictions profondes en ce qui concerne la justice sociale ( qui, pour ma part, est la contrepartie humaine de la justice due au vivant en général). Or pour partir vers un avenir plus réjouissant il faudra bien non seulement partager mais aussi ramener par exemple les écarts de revenus de 1 à 7 ou quelque chose de cet ordre et donc s'attaquer aux puissants sans détour, ce que je ne sens pas chez les verts

@thierry3b +1

Je suis entièrement d'accord !
Je suis rentré chez les Verts quand ils sont sortis du "ni,ni" (ni droite ni gauche) alors porté par Antoine Weachter. Précédemment je m'étais impliqué dans les "comités Juquin" et "Alternatifs Rouges et Verts".
C'est justement parce qu'ils ont enfin intégré la nécessité du partage et donc de la remise en cause des écarts de revenus que je les ai rejoints au milieu des années 90.
La radicalité de EELV se situe aussi sur ces terrains-là aujourd'hui. Quand je parle de radicalité je ne parle pas seulement de grands discours généreux, démocratiques, écologiques et sociaux sans cohérence avec les actes autocratiques qui suivent souvent, mais bien de la radicalité AUSSI dans les manières -cohérentes avec les discours- de les mettre en oeuvre !
Pour moi, pour nous au sein d'EELV, cela fait des décennies que nous portons nos projets en veillant à n'oublier aucun des pieds de ce triptyque écologie-citoyeneté-solidarités !
On y arrive à l'occasion, chaque fois que les résultats électoraux nous donnent la possibilité de travailler avec le plus grand nombre !
Il ne peut pas y avoir de projet politique écologiste abouti sans intégration des deux autres pieds dont celui de la justice sociale.

J'ai bien aimé il y a quelques années le livre d'Hervé Kempf "Comment les riches détruisent la planète". Dans lequel, justement, il explique que les différences de richesses et envies liées, sont, outre les problèmes d'ordre éthiques qu'elles posent, le plus gros moteur de destruction et de prédation planétaire !
Il reste toujours éminemment d'actualité et il n'y a pas un jour ou mon action citoyenne et/ou politique n'en est pas inspirée !

Nous partageons donc les mêmes convictions de ce point de vue là.

bien bien, heureusement qu'il y a des gens comme toi chez les verts