Bien que gaucho, je n'approuve pas du tout. L'automatisation libère l'homme. Le problème est que cela devrait être compensé par une baisse globale du temps de travail pour tous ce que le libéralisme ne veut pas.

Avec des raisonnement à la con comme ça, on peut interdire les tractopelles et tout creuser à la main tant qu'on y est... ça créerait plein d'emploi...

Tout à fait d'accord. L'article (ou plutôt les études qu'il relaie) a seulement le mérite de mettre en évidence la dimension de ce qui arrive. Ce sont des questions majeures dont il faut se saisir rapidement et sérieusement.
Je renvois vers Bernard Stiegler qui est l'un de ceux qui a certainement le mieux compris les risques mais surtout les opportunités de cette automatisation massive. Voir par exemple :
http://www.culturemobile.net/visions/bernard-stiegler-emploi-est-mort-vive-travail

Depuis la révolution industrielle on est sur le même truc, le progrès technique doit libérer l'homme du travail. Tout ça c'est très bien, reste plus qu'à convaincre le proprio de la machine de partager le pognon entre tous au lieu de s'acheter une troisième jag...

Un système monétaire de crédit social, souvent appelé système de dividende sociale permettrait à la fois aux entrepreneurs d'innover tout en assurant à la majorité de prospérer par l'efficacité des moyens de production grâce aux redevances dues. En clair, le peuple devrait détenir un bon 50% de tout moyen de production. Le reste serait laisser au marché.
De plus, une instance sociale devrait garantir que la Banque centrale soit aussi sous le contrôle démocratique (plutôt qu'à des intérêt privé, comme en ce moment) et l'argent basé sur l'évaluation totale des ressources achetable (plutôt que basée sur la dette comme présentement).

ps. J'abrège en 2 lignes une pensée beaucoup plus élaborée sur le sujet. Vous le comprendrez. :-)

Mais c'est intéressant, il faut partager quelque part cette idée dans son intégralité !