Seulement 42 000 places pour… 1,3 million de deux roues!

Il existerait à ce jour 42 000 places de stationnement pour deux-roues dans Paris. Un chiffre qui a constamment augmenté ces dernières années, et qui est appelé à croître encore. Mais combien y’a-t-il de motos et scooters dans la capitale ? « La préfecture de police ne nous communique pas les chiffres de parc, ce qui nous pose beaucoup de problèmes » avoue l’Hôtel-de-Ville. La mairie ne sait donc pas combien de personnes vont être soumises au nouveau régime de stationnement payant !
Off Investigation ne pouvait en rester là. Contact a été pris avec la préfecture de police. Un brin d’insistance suffit à entendre l’impensable : la préfecture ne sait pas non plus combien de deux-roues sont immatriculés à Paris et renvoie, sans fournir la moindre indication supplémentaire, sur l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS, la structure qui délivre permis, cartes grises, etc). Embarrassée, l’ANTS avoue elle aussi sa parfaite ignorance de cette donnée, et promet une extraction informatique afin d’obtenir, enfin, le chiffre tant convoité. Plusieurs jours après, l’Agence honore sa promesse : ce sont 1 281 245 motos et cyclos qui circulent en Ile-de-France, dont 287 435 immatriculés à Paris.
Bien qu’ignorant ce chiffre clé, la mairie de Paris pense que le stationnement payant des deux-roues devrait rapporter 30 M€ sur une année pleine. Problème: alors que des centaines de nouveaux motards devraient se presser chaque jour aux horodateurs, les services de Anne Hidalgo ont décidé de… revoir leur nombre à la baisse! Le budget 2022 de la ville prévoit 1 M€ consacré au stationnement, notamment pour « diminuer la densité du parc d’horodateurs et les dépenses d’entretien qui y sont liées ». Kafka, quand tu nous tient…

;-((
on ne viendra pas à Paris ... épicétou !

ping @Kesskidi

ce qui, en définitive, est l'objectif de la maire... un apartheid des pauvres de banlieue contre les riches parisiens
(une socialiste typique)

👍 @pal

La CFDT avait déjà dénoncé l'un des ancêtres de la ZFE, c'est la ZAPA à l'époque (et rien à voir avec le guitariste). Le syndicat d'Ile de France s'était interrogé sur la faisabilité pour les salariés de banlieue